Elles'appelle Naomé et c'est en juillet dernier qu'elle s'est présentée face à la police pour livrer son témoignage sur cette histoire Confrontée à ce témoignage, la procureure
Depuis le lancement du programme AĂźnĂ©-AvisĂ©, en 2010, plus de 60 000 personnes ont assistĂ© aux sĂ©ances d’information. Sur cette page, des animateurs bĂ©nĂ©voles et professionnels livrent des tĂ©moignages sur le programme et sa pertinence pour les personnes aĂźnĂ©es. Tous les tĂ©moignages Karine Bergeron, RĂ©gie intermunicipale de police Roussillon, agente aux relations communautaires et mĂ©diatiques Depuis plusieurs annĂ©es, la RĂ©gie intermunicipale de police Roussillon dĂ©ploie des efforts pour traiter des questions relatives aux personnes aĂźnĂ©es. Notre prĂ©cieuse collaboration avec la FADOQ dans le cadre de l’animation du programme AĂźnĂ©-AisĂ© nous permet de nous rapprocher des personnes aĂźnĂ©es qui pourraient ĂȘtre victimes ou tĂ©moins de maltraitance, d’abus ou de fraude. Les capsules vidĂ©o sont malheureusement reprĂ©sentatives de certaines situations que nous voyons rĂ©guliĂšrement. Par ce programme prĂ©ventif, nous voulons non seulement favoriser la discussion et la rĂ©flexion, mais Ă©galement outiller les aĂźnĂ©s afin d’accroĂźtre leur bien-ĂȘtre et leur sĂ©curitĂ©. » Karine Picard, SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, sergente aux relations avec la communautĂ© D’un point de vue policier, chaque sĂ©ance AĂźnĂ©-AvisĂ© est une occasion unique de crĂ©er des liens de proximitĂ© avec les aĂźnĂ©s et plus particuliĂšrement avec ceux qui sont plus isolĂ©s. En allant ainsi Ă  leur rencontre, nous pouvons les sensibiliser sur des sujets tels que la fraude, la maltraitance et l’intimidation. Les commentaires que nous recevons des participants tĂ©moignent qu’ils se sentent mieux outillĂ©s et par la mĂȘme occasion rassurĂ©s. De surcroĂźt, ces Ă©changes et ces discussions nous donnent la possibilitĂ© d’expliquer notre mandat ainsi que de dĂ©mystifier certaines pistes de solution tel que le processus de dĂ©nonciation. Bref, la richesse et le succĂšs du programme AĂźnĂ©-AvisĂ© se dĂ©clinent en trois aspects clĂ©s sensibiliser, prĂ©venir et sĂ©curiser. » Ann Remillard, animatrice bĂ©nĂ©vole Cela fait plusieurs annĂ©es que je m’implique comme bĂ©nĂ©vole dans le programme AĂźnĂ©-AvisĂ© pour la FADOQ. Le but de ces sessions d’information est de les rendre trĂšs interactives et fort intĂ©ressantes pour les personnes prĂ©sentes. J’ai dĂ©jĂ  entendu des tĂ©moignages, Ă©voquĂ©s librement par des victimes, soit de fraudes financiĂšres, d’abus physique et/ou psychologique ou d’intimidation, et je peux dire que ceux-ci m’ont souvent beaucoup touchĂ©e. Il est impossible de demeurer indiffĂ©rente devant de tels tĂ©moignages. La prĂ©sence d’un policier ou d’une policiĂšre communautaire, qui accompagne toujours chaque bĂ©nĂ©vole, nous apporte un appui de valeur inestimable lors de ces sessions fort Ă©motives. Je crois que le programme AĂźnĂ©-AvisĂ© doit non seulement ĂȘtre maintenu, mais continuellement adaptĂ© aux besoins d’aujourd’hui, afin de s’assurer d’apporter un brin d’espoir Ă  ceux qui souvent doivent affronter seuls cette maltraitance faite aux aĂźnĂ©s, un sujet encore tabou. » MĂ©lissa Pichette, SĂ»retĂ© du QuĂ©bec AprĂšs plusieurs sĂ©ances avec le programme AĂźnĂ©-AvisĂ©, une chose me revient Ă  l’esprit constamment je constate Ă  quel point plusieurs personnes ĂągĂ©es ont Ă©tĂ© victimes d’intimidation, de vol, d’abus ou d’autres Ă©vĂ©nements marquants. Les sĂ©ances d’information permettent d’aider sur le champ afin que les situations cessent et cela permet mĂȘme d’en prĂ©venir d’autres. Je suis fiĂšre de contribuer au mouvement du programme AĂźnĂ©-AvisĂ©. » François MĂ©nard, RĂ©gie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, agent sociocommunautaire Le partenariat Ă©tabli entre la FADOQ des rĂ©gions Richelieu-Yamaska et Rive-Sud-SuroĂźt et la RĂ©gie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent dans le cadre du programme AĂźnĂ©-AvisĂ© nous permet, chaque annĂ©e, de rencontrer et de sensibiliser plusieurs aĂźnĂ©s sur diffĂ©rents enjeux de sĂ©curitĂ© personnelle et financiĂšre. Lors de ces confĂ©rences, nous les informons sur les arnaques et les fraudes qu’ils sont susceptibles de rencontrer ainsi que sur la façon de reconnaĂźtre diffĂ©rents types d’abus possibles. Nous les outillons et leur donnons des moyens pour Ă©viter de tomber dans ces piĂšges. Le tout ne serait pas possible sans notre collaboration spĂ©ciale avec la FADOQ et ses prĂ©cieux bĂ©nĂ©voles essentiels Ă  la rĂ©ussite de ce programme. » Annie LĂ©tourneau, SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, sergente, coordonnatrice et agente de relation avec les communautĂ©s La premiĂšre fois que j’ai animĂ© une confĂ©rence AĂźnĂ©-AvisĂ©, j’étais patrouilleur. À la fin de la confĂ©rence, le groupe au complet est venu me voir pour discuter avec moi. J’ai aussitĂŽt eu un coup de cƓur! À une autre confĂ©rence, une dame est venue me voir pour me dire qu’elle vivait de l’intimidation. J’ai pu rĂ©gler son problĂšme rapidement, car le suspect Ă©tait prĂ©sent lors de ma confĂ©rence. Je crois vraiment Ă  la prĂ©vention et au programme AĂźnĂ©-AvisĂ©! »
\n \n \n livrer son témoignage à la police
Maisen cours de chemin, la Police aurait, selon le mĂȘme tĂ©moignage, arrĂȘtĂ© les trois accompagnateurs de sa fille. Par la suite, les Forces de l’ordre les auraient embarquĂ©s immĂ©diatement vers un poste de police pour les y placer en garde Ă  vue. Et qu’on ne leur rendra la libertĂ© sous peine d’un paiement d’une caution de 20 000 ariary.

DĂ©jĂ  plus de deux ans que l'affaire dite du JeremstarGate a Ă©clatĂ©. Le blogueur Jeremstar, de son vrai nom JĂ©rĂ©my Gisclon, a Ă©tĂ© Ă©claboussĂ© par un scandale touchant son ami Pascal Cardonna. Le quinquagĂ©naire, cadre chez France Bleu Ă  l'Ă©poque, Ă©tait accusĂ© par plusieurs jeunes hommes d'harcĂšlement sexuel, entre autres. Aujourd'hui, alors qu'elle semblait au point mort, l'affaire reprend. En janvier 2018, le JeremstarGate Ă©clatait. Plus de deux ans plus tard, l'affaire connait un nouveau rebondissement. D'aprĂšs les informations de Starmag, une victime prĂ©sumĂ©e de Pascal Cardonna alias Babybel, a Ă©tĂ© convoquĂ©e par la police de Cannes. Le jeune Samy, mineur au moment des faits, livrera prochainement son tĂ©moignage. C'est Ă  la demande du procureur de NĂźmes, en charge de l'affaire, le 17 novembre prochain, que le jeune homme, aujourd'hui ĂągĂ© de 18 ans, s'exprimera. En mai 2020, il avait dĂ©jĂ  pris la parole, sur les rĂ©seaux sociaux. Dans une vidĂ©o partagĂ©e sur YouTube, Samy livrait un tĂ©moignage dans lequel il racontait que Pascal Cardonna lui aurait fait des avances. "J'ai reçu des messages Ă  caractĂšre sexuel. Il voulait faire du sexe avec moi. Il m'a adressĂ© des messages privĂ©s sur Snapchat en disant qu'il voulait me la sucer. J'avais 15 ans au moment des faits, lance Samy dans cette vidĂ©o. J'ai prĂ©venu Jeremstar mais il a toujours niĂ© ĂȘtre au courant des agissements de son ami Pascal Cardonna." Pascal Cardonna "C'est du grand n'importe quoi !" Alors qu'il se faisait discret depuis que le scandale a Ă©clatĂ©, Pascal Cardonna alias Babybel a rĂ©agi Ă  ces nouvelles informations auprĂšs de nos confrĂšres de Starmag. Il assure ainsi qu'il n'est "pas au courant de cette audition" et dĂ©ment formellement les accusations du jeune Samy. "De mon cĂŽtĂ©, tout est rĂ©glĂ©, j'attends qu'un procĂšs se tienne et que tout soit terminĂ©", lance-t-il, prĂ©cisant qu'entre lui et Samy, il ne s'est "rien passĂ©". "Je ne comprends pas pourquoi il est auditionnĂ© dans le cadre de cette affaire, c'est du grand n'importe quoi, poursuit Pascal Cardonna. J'attends toujours qu'un juge d'instruction soit nommĂ©. J'ai bien Ă©tĂ© auditionnĂ© de mon cĂŽtĂ© mais rien n'a avancĂ©." Et de prĂ©ciser que "deux prĂ©cĂ©dentes plaintes ont Ă©tĂ© retirĂ©es car les tĂ©moins ont Ă©tĂ© manipulĂ©s". "C'est un dossier tentaculaire ! En attendant, on a n**** ma vie et celle de Jeremstar !", conclut-il alors. Pour rappel, Pascal Cardonna est visĂ© par plusieurs plaintes pour harcĂšlement sexuel sur mineur, corruption de mineur et recours Ă  la prostitution de mineurs. Plus encore, selon les tĂ©moignages, ce dernier se serait servi de sa proximitĂ© avec JĂ©rĂ©my Gisclon Jeremstar pour attirer des jeunes gens chez lui. Deux ans aprĂšs la rĂ©vĂ©lation de cette affaire, Jeremstar est visĂ© par une autre enquĂȘte pour harcĂšlement moral, travail dissimulĂ© et violences. Rappelons que Pascal Cardonna reste prĂ©sumĂ© innocent des faits qui lui sont reprochĂ©s jusqu'Ă  la clĂŽture finale du dossier pĂ©nal.

Livrerson tĂ©moignage Ă  la police Solution . D E P O S E R. Concepteur Des Jardins Du ChĂąteau De Versailles. Un Pull DĂ©tissĂ© DĂ©chirĂ© . CodyCross Arts Culinaires Groupe 122. Un ancien garde de camp de concentration, jugĂ© en Allemagne pour complicitĂ© de centaines de meurtres, a prĂ©vu de tĂ©moigner ce mardi devant la cour, une dĂ©position rare lors d’un des derniers procĂšs du nazisme. Les tĂ©moignages de gardes de camps de concentration ou d’extermination sont chose rare tant les procĂšs du nazisme et de ses rouages ont Ă©tĂ© peu nombreux. PHOTO AFP - AFP L’accusĂ©, un ex-SS de 94 ans, a servi entre juin 1942 et septembre 1944 au camp de Stutthof, prĂšs de Gdansk en Pologne, oĂč quelque 65 000 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es, essentiellement des femmes juives des pays baltes et de Pologne. JugĂ© en tant que mineur car ĂągĂ© de moins de 21 ans au moment des faits, son nom n’a pas Ă©tĂ© communiquĂ© par le tribunal de MĂŒnster. La presse allemande l’a identifiĂ© comme un paysagiste Ă  la retraite prĂ©nommĂ© Johann. Son tĂ©moignage est d’autant plus attendu que le vieil homme, venu en fauteuil roulant Ă  l’ouverture de son procĂšs le 6 novembre, a pleurĂ© en Ă©coutant s’exprimer Ă  la barre des victimes du camp de Stutthof. Son avocat n’a donnĂ© aucune indication sur les rĂ©ponses que son client compte apporter. Selon le quotidien Die Welt, en aoĂ»t 2017, il avait niĂ© face Ă  la police avoir su que des atrocitĂ©s Ă©taient commises, affirmant que les soldats souffraient eux aussi du manque de nourriture. Les tĂ©moignages de gardes de camps de concentration ou d’extermination sont chose rare tant les procĂšs du nazisme et de ses rouages ont Ă©tĂ© peu nombreux. Au cours des rĂ©cents procĂšs, seulement deux accusĂ©s se sont exprimĂ©s publiquement, dont un longuement l’ancien SS Oskar Gröning, surnommĂ© le comptable d’Auschwitz», qui avait demandĂ© pardon» en 2015 et reconnu sa faute morale». CondamnĂ© Ă  quatre ans de prison pour complicitĂ© dans la mort de 300 000 Juifs, il est mort en mars dernier sans avoir purgĂ© sa peine. Jugement tardif Un autre ex-SS d’Auschwitz, Reinhold Hanning, avait lors de son procĂšs en 2016 exprimĂ© sa honte» d’avoir laissĂ© cette injustice se produire et de ne rien avoir fait pour l’empĂȘcher» et avait reconnu savoir que les dĂ©portĂ©s Ă©taient abattus, gazĂ©s et brĂ»lĂ©s». Mais il se posait en spectateur et non en acteur de l’Holocauste, avait dĂ©noncĂ© Ă  l’époque le ComitĂ© international d’Auschwitz. Il n’a pas Ă©tĂ© incarcĂ©rĂ©, malgrĂ© une peine de 5 ans de dĂ©tention. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la justice allemande reste critiquĂ©e pour son traitement tardif et insuffisant des crimes du IIIe Reich. Elle a attendu 2011, avec le procĂšs de l’ex-garde de Sobibor John Demjanjuk, pour poursuivre toutes les anciennes sentinelles de camps d’extermination pour complicitĂ© de meurtre», quelle que soit leur conduite individuelle. Ces anciens gardes sont dĂ©sormais considĂ©rĂ©s comme les rouages d’une machine de mort». Ainsi, selon l’acte d’accusation, l’ex-SS du Stutthof avait connaissance de toutes les mĂ©thodes pour tuer» et a dĂ©libĂ©rĂ©ment approuvĂ© les meurtres de centaines de personnes» mĂȘme s’il n’y a pas participĂ© directement. Dans tous les rĂ©cents procĂšs, les accusĂ©s occupaient de telles positions subalternes. Aucun n’est allĂ© en prison grĂące Ă  des recours ou en raison de leur Ă©tat de santĂ©. Quatorze audiences sont prĂ©vues jusqu’en janvier Ă  MĂŒnster pour juger l’ex-garde de Stutthof. Elles seront limitĂ©es Ă  deux heures chacune afin de mĂ©nager le nonagĂ©naire. A l’origine, un second ex-garde SS de 93 ans aurait dĂ» comparaĂźtre mais son aptitude fait encore l’objet d’expertises.
ParPierre Tremblay. NANTES - DĂ©jĂ , leur absence avait Ă©tĂ© remarquĂ©e. À l’intĂ©rieur du rapport de l’IGPN sur la disparition de Steve Maia Caniço, le 21 juin lors de la FĂȘte de la
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CettederniĂšre rĂ©pondit qu'elle ne voulait pas que la police voit les photos oĂč elle pose nue et que ce n'Ă©tait nullement pour cacher certains messages. Et quand le procureur a demandĂ© Ă  la victime comment elle sentait Benjamin Mendy dans la salle de bain, celle-ci rĂ©pondait qu'il Ă©tait "hors de contrĂŽle". "J’ai rĂ©pĂ©tĂ© stop et non
DĂ©jĂ  malades et affamĂ©s, les Juifs du ghetto de Varsovie ont Ă©tĂ© progressivement rassemblĂ©s pour ĂȘtre dĂ©portĂ©s au camp d’extermination de Treblinka en 1942. Les autoritĂ©s allemandes dirigeaient les opĂ©rations, mais elles se sont aussi appuyĂ©es sur les policiers juifs du ghetto – un groupe officiellement appelĂ© Service d’ordre juif – pour rassembler les Juifs. Chapitre douloureux de l’histoire de la Shoah, l’histoire de la police juive dans la capitale polonaise occupĂ©e fait l’objet d’un nouveau livre, Warsaw Ghetto Police The Jewish Order Service During the Nazi Occupation [Police du ghetto de Varsovie le Service d’ordre juif pendant l’occupation nazie], Ă©crit par l’historienne Katarzyna Person. C’est un sujet de trĂšs sensible, qui l’était encore plus juste aprĂšs la guerre », a dĂ©clarĂ© Person, qui travaille actuellement Ă  l’Institut historique juif de Varsovie. Lors d’une interview via Zoom, elle a dĂ©clarĂ© au Times of Israel C’est un sujet qui, aprĂšs-guerre, a mis les collaborateurs face Ă  leurs actions contre leur propre communautĂ© pendant la guerre. » Recevez gratuitement notre Ă©dition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de l’info Inscription gratuite ! Je sentais que c’était quelque chose dont nous devions parler », a-t-elle dĂ©clarĂ©. Personne n’a vraiment effectuĂ© les recherches appropriĂ©es. » D’abord publiĂ© en polonais, le livre a Ă©tĂ© traduit en anglais par Zygmunt Nowak-Solinski et publiĂ© par Cornell University Press en partenariat avec le United States Holocaust Memorial Museum. Le livre se fonde sur des sources primaires telles que des journaux intimes et des carnets. Certains ont Ă©tĂ© Ă©crits par des Juifs dans la clandestinitĂ©, dont les familles ont Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©es par les actions des policiers. D’autres ont Ă©tĂ© Ă©crits par les policiers juifs eux-mĂȘmes, dont Stanislaw Adler, qui a occupĂ© des postes Ă  responsabilitĂ© politique dans la Pologne d’aprĂšs-guerre, mais s’est suicidĂ© en 1946 Ă  la suite du pogrom de Kielce. L’historienne Katarzyna Person, auteur de La police du ghetto de Varsovie le Service d’ordre juif pendant l’occupation nazie. Autorisation Cornell University Press Plus de 1 000 personnes ont servi dans le Service d’ordre juif du ghetto de Varsovie, tandis que d’autres groupes de ce type ont Ă©tĂ© fondĂ©s dans d’autres ghettos nazis de l’Europe occupĂ©e. À Varsovie, les policiers juifs Ă©taient sous l’autoritĂ© suprĂȘme des Allemands, mais sous la supervision plus directe de la Granatowa Policja polonaise, ou Police bleue. Leur rĂŽle officiel Ă©tait de travailler avec le Judenrat, ou conseil des Juifs, qui exerçait une surveillance nominale sur le ghetto. Dans chaque ghetto, leurs responsabilitĂ©s Ă©taient un peu diffĂ©rentes », explique Person. La façon dont ils ont rĂ©pondu et travaillĂ© avec la Granatowa Policja et les autoritĂ©s allemandes Ă©tait diffĂ©rente. » Elle a notĂ© que la grande majoritĂ© n’avait pas suivi de formation pour devenir policier ». D’autres chercheurs ont fait l’éloge de son livre, dont Antony Polonsky, professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© Brandeis. Il s’agit d’une Ă©tude majeure sur la difficile question de la collaboration juive, et elle traite des questions morales complexes que cela soulĂšve de maniĂšre claire et impartiale », a Ă©crit Polonsky dans un courriel au Times of Israel. Il devrait ĂȘtre lu par tous ceux qui s’intĂ©ressent Ă  la Shoah en Pologne. » Mythe, rĂ©alitĂ© et dĂ©mantĂšlement des thĂ©ories antisĂ©mites NĂ©e Ă  Varsovie, Person comprend la nature chargĂ©e de ce sujet. Bien que l’existence du Service d’ordre juif soit une chose trĂšs connue », elle a ajoutĂ© que cela participe Ă©galement d’un discours antisĂ©mite dans mon pays ». C’est un symbole de collaboration. J’essaie de dĂ©mĂȘler le mythe de l’histoire », a expliquĂ© Person. C’est un symbole de collaboration. J’essaie de dĂ©mĂȘler le mythe de l’histoire. Le travail de Person Ă  l’Institut historique juif se concentre sur des documents des archives Ringelblum – une mine d’informations sur le ghetto de Varsovie secrĂštement compilĂ©e pendant la Seconde Guerre mondiale par un groupe dirigĂ© par le Juif polonais Emanuel Ringelblum. Elle a consultĂ© des documents de ces archives comme sources pour son livre, son deuxiĂšme aprĂšs Assimilated Jews in the Warsaw Ghetto, 1940-1943 [Juifs assimilĂ©s dans le ghetto de Varsovie, 1940-1943]. Une couronne et des fleurs sont dĂ©posĂ©es devant un monument dĂ©diĂ© aux archives clandestines du ghetto juif, lors de la cĂ©rĂ©monie de dĂ©voilement sur le site oĂč les archives Ringelblum ont Ă©tĂ© cachĂ©es durant l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, Ă  Varsovie, le 19 avril, 2021. Wojtek RADWANSKI / AFP Person considĂšre ces archives comme le plus important des tĂ©moignages du ghetto de Varsovie et rĂ©ellement, de la Shoah elle-mĂȘme ; une collection importante qui donne une image complexe et diffĂ©rente de la vie sociale communautaire du ghetto, qui essaie de montrer toute la vĂ©ritĂ© dans des circonstances parfois difficiles. » Cela inclut le Service d’ordre juif. Les gens ont agi diffĂ©remment », a-t-elle dĂ©clarĂ©. Nous devons le comprendre. » La premiĂšre cache d’archives d’ Oneg Shabbat » est rĂ©cupĂ©rĂ©e dans les ruines du ghetto de Varsovie, en Pologne, en septembre 1946. Domaine public Lorsque l’appel Ă  rejoindre le Service d’ordre juif a Ă©tĂ© lancĂ© pour la premiĂšre fois en 1940, il y avait plus de candidats que de postes Ă  pourvoir. À ce moment-lĂ , personne n’avait eu de travail depuis un an », a dĂ©clarĂ© Person. Le ghetto de Varsovie Ă©tait hermĂ©tiquement fermĂ©. AprĂšs un an, les familles devaient subvenir Ă  leurs besoins
 Les gens ont essayĂ© de s’entraider lorsque l’occasion s’est prĂ©sentĂ©e de leur permettre de gagner leur vie. » MarchĂ© du ghetto de Varsovie, en Pologne occupĂ©e par les nazis, 1941. Domaine public Le Droit Ă©tait l’un des domaines oĂč il n’y avait aucun moyen de gagner sa vie depuis le dĂ©but de la guerre », a expliquĂ© Person. [L’]Ă©lĂ©ment essentiel, est que lorsque [le Service d’ordre juif] a Ă©tĂ© mis en place, personne ne savait ce qu’il deviendrait. Personne ne savait pour la Shoah, ni que le ghetto serait liquidĂ©. Personne ne savait vraiment ce qui allait se passer un an et demi plus tard. » Personne ne savait pour la Shoah, ni que le ghetto serait liquidĂ©. Personne ne savait vraiment ce qui allait se passer un an et demi plus tard. Parmi les membres du Service d’ordre juif, on comptait des gens nĂ©s dans la foi juive mais converties au christianisme, comme le futur chef de la police juive de Varsovie, Jozef Szmerynski. [Szmerynski] a eu une carriĂšre trĂšs illustre avant la guerre », a dĂ©clarĂ© Person. Il avait beaucoup d’amis. Il connaissait tout le monde dans la Granatowa Policja. Illustration Un vendeur de brassards dans le ghetto de Varsovie, créé par les nazis, qui a existĂ© de 1940 Ă  l’étĂ© 1943. Domaine public L’uniforme de chaque policier juif se composait d’une casquette, d’un insigne et d’un brassard numĂ©rotĂ©. Ils utilisaient une matraque — la police juive de Varsovie, comme celles des autres ghettos, n’avait gĂ©nĂ©ralement pas le droit de porter d’autres armes. Bien que les hauts gradĂ©s arboraient des uniformes Ă©clatants et se dĂ©plaçaient en pousse-pousse, le gros des employĂ©s manquait d’un salaire rĂ©gulier et leur tour de taille rĂ©duisait, soumis Ă  la mĂȘme sous-alimentation qui ravageait le reste du ghetto surpeuplĂ© et en proie Ă  la maladie. Leurs bottes Ă©taient trouĂ©es Ă  cause des frĂ©quentes patrouilles Ă  pied dans des rues jonchĂ©es d’ordures, bien que certains membres se soient dĂ©placĂ©s en vĂ©lo. La corruption faisait vraiment partie de son fonctionnement », a dĂ©clarĂ© Person. Ils n’ont versĂ© aucun salaire pendant une longue pĂ©riode. Ils ne l’ont pas fait pour les gens [au bas de l’échelle]. » Illustration Dans le ghetto de Varsovie, en Pologne occupĂ©e pendant la Seconde Guerre mondiale, les autoritĂ©s nazies ont nommĂ© une force de police juive pour maintenir l’ordre et exĂ©cuter leurs ordres. Domaine public Pourtant, ajoute-t-elle, il y avait des avantages Ils avaient accĂšs Ă  certains privilĂšges – soupes populaires, soins mĂ©dicaux, influence sur les commerçants pour se procurer certaines denrĂ©es dans le ghetto. DĂšs le dĂ©but, [le chef du Service d’ordre juif] Szmerynski s’est battu [pour lutter contre cette corruption]. Il n’avait aucun moyen de la combattre. Ils recevaient des pots-de-vin. C’est comme ça qu’ils ont survĂ©cu. » Ils recevaient des pots-de-vin. C’est comme ça qu’ils ont survĂ©cu. La police juive Ă©tait initialement chargĂ©e de tĂąches telles que la surveillance du trafic et l’application de mesures prĂ©ventives contre les maladies infectieuses telles que le typhus et la tuberculose. Un problĂšme plus grave s’est posĂ© lorsqu’ils ont reçu l’ordre de rassembler d’autres Juifs pour les envoyer dans des camps de travaux forcĂ©s – un euphĂ©misme nazi. C’étaient essentiellement des lieux de torture dans lesquels les gens pouvaient ĂȘtre extrĂȘmement dĂ©truits physiquement et Ă©motionnellement », a dĂ©clarĂ© Person. La famille [d’un dĂ©portĂ©] restĂ©e Ă  Varsovie n’avait aucun moyen de subvenir Ă  ses besoins. » Des Juifs alignĂ©s dans le ghetto de Varsovie au cours de la Seconde guerre mondiale. CrĂ©dit Autorisation de l’American Jewish Joint Distribution Committee Archives via JTA Le printemps 1942 a apportĂ© une menace existentielle encore plus grave, avec la crĂ©ation de camps de la mort nazis tels que Treblinka – et des quotas quotidiens de dĂ©portation vers ces camps que les policiers juifs devaient faire respecter. A Varsovie, comme dans d’autres ghettos, la police juive a jouĂ© un rĂŽle dans les dĂ©portations », a dĂ©clarĂ© Person. Les membres du Service d’ordre juif ont essayĂ© de rassembler les gens, de les regrouper sur le lieu d’oĂč la plupart des gens ont Ă©tĂ© emmenĂ©s au camp de la mort. » C’est vraiment devenu un choix entre la vie de leur famille et de leur enfant, et celle de l’enfant de quelqu’un d’autre. Elle explique que les quotas sont vraiment devenus un choix entre la vie de leur famille et de leur enfant, et celle de l’enfant de quelqu’un d’autre. Il n’y avait pas d’échappatoire. » Person affirme avoir connaissance de nombreux membres [qui ont] sorti leur famille du ghetto, puis ont dĂ©missionnĂ© ». Illustration les nazis arrĂȘtent des gens dans le ghetto de Varsovie, en Pologne, au printemps 1943. AP ResponsabilitĂ© et inĂ©luctabilitĂ© Le livre affirme que par son assistance pour les dĂ©portations, le Service d’ordre juif a permis de rĂ©duire la pression sur les autoritĂ©s allemandes. Person note que certaines voix juives du ghetto ont soutenu que les dĂ©portations n’auraient pas eu lieu si le Service d’ordre avait refusĂ© d’y participer. Elle affirme que ce n’est pas vrai ». Cela serait arrivĂ© malgrĂ© tout, cela aurait simplement demandĂ© plus de personnel et aurait Ă©tĂ© effectuĂ© diffĂ©remment », a-t-elle dĂ©clarĂ©. Les dĂ©portations, la Shoah et la liquidation du ghetto de Varsovie auraient eu lieu, que la police juive ait Ă©tĂ© impliquĂ©e ou non. » Dans le feu de l’action pendant la rĂ©volte du ghetto de Varsovie. Autorisation USHMM La destruction du ghetto a commencĂ© en 1943 avec la rĂ©volte du ghetto de Varsovie. Il y avait dĂ©jĂ  eu un soulĂšvement moins important en janvier, quelques mois avant que le second, plus cĂ©lĂšbre, qui n’a Ă©clatĂ© qu’en avril de la mĂȘme annĂ©e. Les attaques contre la police juive duraient alors depuis prĂšs d’un an, car la rĂ©sistance juive gagnait en puissance. Warsaw Ghetto Police The Jewish Order Service During the Nazi Occupation », par l’historienne Katarzyna Person. Autorisation Cornell University Press Certains policiers ont survĂ©cu Ă  la destruction du ghetto, et ont servi comme gardes dans les ateliers » qui l’ont remplacĂ©. Cependant, cela s’est souvent avĂ©rĂ© ĂȘtre un sursis temporaire, comme ce fut le cas pour les membres du Judenrat. Nous savons que les [membres des] ateliers ont Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s », a expliquĂ© Person. Les membres du conseil juif, les membres de la police juive avaient reçu l’assurance qu’ils ne seraient pas dĂ©portĂ©s. Ce n’était pas vrai. » Certains policiers se sont Ă©chappĂ©s du ghetto. Mais aprĂšs la guerre, beaucoup n’ont pas pu Ă©chapper aux purges de leurs coreligionnaires qui avaient documentĂ© leurs actions et les ont traduits devant les tribunaux d’honneur juifs. Des procĂšs communautaires internes ont Ă©tĂ© menĂ©s en Pologne avant que le phĂ©nomĂšne ne s’étende Ă  l’Autriche, Ă  l’Allemagne et mĂȘme, dans les annĂ©es 1950, au nouvel État indĂ©pendant d’IsraĂ«l. [Dans] pratiquement toute l’Europe », a dĂ©clarĂ© Person, c’est devenu un lieu de
 recherche de justice contre les personnes complices », non seulement d’anciens policiers mais aussi d’anciens membres du Judenrat. Person a notĂ© que de nombreuses recherches ont dorĂ©navant portĂ© leur attention sur les procĂšs d’aprĂšs-guerre ». Quant Ă  son livre, Je suis trĂšs heureuse qu’il soit assez largement lu », a-t-elle dĂ©clarĂ©. J’espĂšre que cela conduira Ă  une image un peu plus nuancĂ©e
 C’est vraiment mon objectif [de prĂ©senter] la complexitĂ© de tels choix, une perspective aussi multidimensionnelle que possible de ces individus. » Cet article contient des liens d’affiliation. Si vous utilisez ces liens pour faire un achat, le Times of Israel peut toucher une commission sans frais supplĂ©mentaires pour vous. . 431 370 422 354 401 153 97 457

livrer son témoignage à la police