Edwardaux mains d'argent. à vendre pour 700.000 dollars. La maison de 130 mètres carrés est située dans la ville de Lutz, dans la région de Tampa Bay en Floride. Dylan Todd Photography
Edward [[Image250pxcenter]] Alias Edward aux Mains d'Argent Occupation {{{occupation}}} Traits Particuliers A la place de ses mains se trouvent des ciseaux. Edward est le personnage principal de Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton. Il est interprété par Johnny Depp. Apparence[] Edward a la particularité d'avoir des ciseaux à la place des mains, étant donné que l'Inventeur n'a pas eu le temps de le terminer. Il a la peau pâle, le visage couvert de cicatrices, et les cheveux noirs ébouriffés. Il porte une tenue noire. à développer... Personnalité[] Edward est quelqu'un de gentil et d'attentionné ; il ferait n'importe quoi pour celle qu'il aime, Kim Boggs. Mais il est aussi assez naïf, car il découvre un monde qu'il ne connaît pas, étant donné qu'il est resté enfermé dans son château pendant très longtemps. à développer... Histoire[] Edward a été inventé par un homme âgé. Malheureusement, avant qu'il ait pu être terminé, cet homme mourut, laissant le jeune Edward sans mains, mais avec des ciseaux. Depuis, il vit seul dans le château en ruine de cet inventeur, jusqu'au jour où Peg Boggs fait son entrée et lui propose de venir avec elle au village. suite à venir Galerie d'Images[] à venir... DansEdward aux mains d’argent, Johnny Depp fait renaître la dimension pathétique de son illustre modèle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le héros de cinq films interprétés par Peter Cushing. UN FILM INCLASSABLE ? Si le cinéaste semble inclassable, son œuvre l’est tout autant. À la frontière des genres et des influences, Edward aux mains d’argent ne cesse de bousculer nos repères de spectateur. Dans quels genres classer ce film ? Les genres du surnaturel définition académique S’il est une chose indéniable, c’est bien la présence du surnaturel dans le film, incarné par le personnage d’Edward. Le surnaturel a donné lieu à une définition littéraire précise, que nous nous proposons d’adopter pour le cinéma. Tzvetan Todorov distingue ainsi trois registres du surnaturel le merveilleux, l’étrange et le fantastique. Si le merveilleux se rapporte à un surnaturel accepté — tant par les personnages que par le spectateur —, le surnaturel dans l’étrange finit toujours par être expliqué, justifié. Dans le cas du merveilleux, les événements ne provoquent aucune réaction particulière, ni chez les personnages, ni chez le lecteur ; c’est typiquement le cas du conte de fées, même si le registre merveilleux peut s’appliquer à bien d’autres récits. À l’inverse, un récit caractérisé par l’étrange débouche sur une interprétation rationnelle — expliquée par les lois naturelles — des éléments surnaturels qui le traversent. C’est par exemple ce qui se produit si l’on finit par comprendre que l’histoire était un rêve… Quant au fantastique, il se place à la frontière du merveilleux et de l’étrange. Il produit une incertitude entre le surnaturel et le naturel, le possible et l’impossible. Le lecteur/spectateur est incapable de trancher la question Le fantastique occupe le temps de cette incertitude ; dès qu'on choisit l'une ou l'autre réponse [l'événement imaginaire ou l'événement réel], on quitte le fantastique pour entrer dans un genre voisin, l'étrange ou le merveilleux. Le fantastique, c'est l'hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un événement en apparence surnaturel.» Tzvetan Todorov - Introduction à la littérature fantastique, 1970 Le cas Edward un conte de fées moderne ? Dans Edward aux mains d’argent, l’ambivalence entre les deux univers — rationnel et irrationnel — ne cesse jamais d’être questionnée. Impossible en effet d’affirmer avec certitude que le récit est merveilleux — même si, on le verra, il se donne l’apparence du conte —, ou étrange — car bien que la création » soit expliquée, elle échappe toujours aux lois de la nature. Le film se présente au spectateur comme un conte. Il s’ouvre et se ferme sur le récit qu’une grand-mère — que l’on finira par identifier comme la jeune Kim — fait à sa petite-fille, un soir avant de s’endormir. L’histoire même d’Edward rappelle d’ailleurs celle de La Jeune fille sans mains, conte des frères Grimm — adapté au cinéma en 2016 par Sébastien Laudenbach. Mais ce préambule en forme de il était une fois » est trompeur, car le film s’appliquera à enfreindre et détourner les règles narratives du conte, pourtant très codifiées. On remarquera ainsi que le film ne respecte pas la linéarité du récit, pourtant primordiale dans un conte les retours en arrière répétés cassent sa structure narrative. Les souvenirs d’Edward font en effet irruption dans l’histoire il se rappelle de sa création, de son éducation, de la mort de son créateur… Par ailleurs, le personnage même d’Edward pose question. S’il paraît être le maître du récit, il ne joue pas pour autant le rôle du personnage principal d’un conte. Car contrairement au héros traditionnel de conte, sa situation n’a pas évolué à la fin de l’histoire il retourne à sa situation initiale, figé dans son état immuable. Il restera cet être pas fini », un éternel adolescent. Ce qui amène à s’interroger sur son statut de personnage principal du film peut-être la jeune Kim, qui connaît une véritable transition vers l’âge adulte, tient-elle plutôt ce rôle… Les éléments traditionnels du conte ne constituent finalement qu’un récit-cadre, qui contribue à égarer le spectateur. Car c’est toute l’entreprise de Tim Burton faire éclater les cadres, bousculer le regard, renverser notre vision du monde. Cet objectif est annoncé dès la deuxième séquence, qui ouvre réellement le récit et donne ainsi les clés de lecture du film. analyse de séquence Peg rencontre Edward Petite géographie urbaine On découvre une ville où tout est assorti les maisons, les voitures, les animaux, les gestes, les gens… Tout concorde et s’accorde, dans un ballet immuable et millimétré. Le premier plan est évocateur la composition est d’une rigueur implacable. Les maisons occupent le centre de l’image, traversant le champ de part en part sur une ligne horizontale. Le reste de l’image est équitablement réparti entre le ciel bleu immaculé en haut, la route et les pelouses désertes en bas. Ici, rien ne dépasse. À l’exception de deux lampadaires, qui osent une percée vers le ciel. Outils peu esthétiques mais bien pratiques, peut-être annoncent-ils l’impertinence des ciseaux d’Edward… Il se dégage de cette première image un sentiment écrasant, malgré les couleurs pastels et les gazouillis d’oiseaux. On cherche du regard une activité, des habitants… où sont-ils ? Ils apparaissent un par un, anonymes, chacun — coincé — dans son plan fixe. Les trois voisins qui apparaissent d’abord sont présentés comme conformes » dans leur environnement. Les deux premiers sont inscrits dans des surcadrages formés par les maisons, et accentués par la profondeur de champ. Le troisième, accroupi sur son toit, complète par sa silhouette la ligne de séparation maisons/ciel. Tous trois font corps avec leur petite ville. On découvre ensuite Peg, personnage-clé du récit. Parce qu’elle est en mouvement, elle se distingue déjà de ses voisins ; c’est à cause d’elle, en effet, que les bouleversements déferleront sur le voisinage. Mais à ce stade, Peg se conforme elle aussi, tout en cherchant l’émancipation. Pas un pas de côté sur le chemin pavé au milieu du gazon, tailleur impeccable aux couleurs assorties à la ville… Si elle tente de mener une activité professionnelle, contrairement à ses voisines mères au foyer, cela reste néanmoins pour vendre des produits de beauté afin de peaufiner, sans aucun doute, son look Suburbia ». Dans cet univers très encadré, la communication passe mal. Toutes les voisines refusent d’acheter ses produits à Peg, malgré un argumentaire bien rôdé. Comment fait-on alors pour s’entendre dans cette communauté ? C’est le son qui fait lien, au lieu de la parole. Ainsi les bruits produits par nos premiers personnages font office de raccord entre les plans — et les gens le bruit de la tondeuse déborde dans le plan suivant pour être remplacé par celui du tuyau d’arrosage, à son tour remplacé par les coups de marteau, qui viendront se superposer au bruit des talons de Peg sur les pavés… Ici, décidément, on est accordé. Dans le même ordre d’idées, on verra plus tard les pères de famille quitter leurs pavillons pour le travail, tous en même temps dans leurs voitures colorées, dans un ballet automobile parfaitement orchestré. Suburbia ainsi dépeinte n’est pas si loin de Tativille et de ses déclinaisons dans l’univers de Jacques Tati. On pensera bien sûr au carrousel des voitures dans Playtime, mais plus encore peut-être à la villa Arpel dans Mon Oncle. Là -bas non plus, rien ne dépasse ni ne sort du droit chemin — à part les facéties de Gérard, encouragé par son oncle excentrique, Monsieur Hulot. Bien entendu, Tati comme Burton s’appliquent à mettre à mal les univers apparemment parfaits qu’ils ont créés, en pointant leurs dérives. Dans cet univers aseptisé où plus personne ne se parle, Madame Arpel, faisant visiter sa villa ultra-moderne à la voisine, s’exclame fièrement Vous le voyez, tout communique ! » Comme Tati, Burton s’amuse donc à déconstruire nos représentations pour mieux les transformer. L’épisode central de cette séquence, qui met en scène la rencontre entre Peg et Edward, donne le sens de lecture du film à l’envers. Après avoir instillé dans notre monde ordinaire un certain malaise, le cinéaste présente Edward dans un cadre enchanteur. Les rôles traditionnels du château hanté et de la banlieue paisible seront inversés, pour devenir une banlieue hantée et un château refuge. Le moment même du passage d’un univers à l’autre est révélateur de cette tendance iconoclaste. Edward aux mains d’argent présente des caractéristiques particulières, dans le sens où c’est l’élément surnaturel — Edward — qui voyage jusqu’au monde réel, et non pas l’inverse, comme on pourrait s’y attendre dans un conte. Ce moment-clé est concentré en une image particulièrement évocatrice. Peg, lassée par ses échecs en série, remonte en voiture ; elle découvre sa prochaine destination d’un coup d’œil dans le rétroviseur, qu’elle ajuste pour mieux voir… Le château apparaît, élément incongru qui dénote par rapport à l’environnement qu’on nous a présenté jusqu’ici. D’où sort-il ? La vision du château dans le miroir circulaire est significative ici, on nous invite à penser à l’envers. Il fallait bien cette disposition d’esprit pour faire advenir au monde de Suburbia un élément aussi radicalement différent. Et c’est en effet un monde tout entier, contenu dans ce globe en forme de miroir, qui va s’inviter dans le quotidien du voisinage. C’est alors que Peg prend une décision radicale et singulière rendre visite sur-le-champ à ce voisin inconnu. Pour ce faire, elle effectue un demi-tour peu orthodoxe dans la rue — dans cette ville, on l’a dit, tout le monde file droit et dans le même sens —, faisant à nouveau preuve d’un esprit d’initiative non-conformiste ! La seconde apparition du château inverse cette fois-ci les proportions. Vision réduite et circonscrite au rétroviseur la première fois, il apparaît maintenant dans tout son gigantisme. Le contraste de forme et de couleur est saisissant, et annonciateur de toutes les perturbations possibles pour Suburbia. Rappelons-nous le premier plan de la séquence, qui installait l’univers de la petite banlieue. Nous en avons ici une variation désorganisée le château au sommet de sa colline a repoussé les limites de l’horizon, agrandi le ciel au détriment de l’espace urbain. Il apporte avec lui les nuages et le noir, exact opposé de toutes les couleurs réunies caractéristiques de Suburbia. Les plans fixes qui prévalaient dans la première partie de la séquence donnent maintenant place à des travellings et des panoramiques. Cet univers-là , secrètement dissimulé par les haies et la haute clôture, recèle un trésor ici, on met du mouvement dans les êtres figés — les buis taillés —, on insuffle la vie dans les objets inertes — Edward. Peg évolue dans cet écrin avec un émerveillement mêlé de crainte. Son ascension aboutit enfin sur la rencontre avec Edward, qui, lui aussi, attire autant qu’il effraie… Cette ode au mouvement et à la vie est transportée en même temps d’Edward dans la petite ville, grâce à l’audace de Peg. Le regard d’Edward transforme aussitôt notre perception de la petite banlieue les plans subjectifs d’Edward découvrant le quartier sont des travellings, soulignés par la musique, elle aussi subjective. Elle apparaît en effet à la première vision du château dans le rétroviseur, se développe et prend en ampleur jusqu’à l’apparition d’Edward ; elle sera l’expression de son intériorité et de ses sentiments. Cette association mouvement/musique atteindra son paroxysme à la fin du film, lorsque Kim danse sous les cristaux de glace que fait pleuvoir Edward… Mais en attendant de transformer ce petit monde, Edward le découvre avec étonnement et maladresse. La séquence se termine comme elle a commencé, en poursuivant les présentations avec les voisines de Peg. Toujours coincées dans leurs cadres, elles s’agitent. Un revirement inattendu s’est produit Edward s’installe chez les Boggs. Siège social Atrium 115 Boulevard de l'Europe 76100 Rouen Établissement secondaire Pentacle - Bâtiment C 5 avenue de Tsukuba 14200 Hérouville Saint-Clair SUIVEZ-NOUS ABONNEZ-VOUS À NOS ACTUALITÉS ! L'ASSOCIATION EST FINANCÉE ET SOUTENUE PAR LE CONSEIL RÉGIONAL DE NORMANDIE, DES SERVICES DE L'ÉTAT DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES ET L'ACADÉMIE DE NORMANDIE ; CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L'IMAGE ANIMÉE ; CONSEILS DÉPARTEMENTAUX DE L'EURE, DU CALVADOS, DE LA MANCHE ET DE L'ORNE. VraisemblablementEdward sans mains d'argent, ou bien tout simplement Edward. Comme cela ne sonne pas vraiment bien et n'a rien de vraiment intéressant, chacun peut y remédier avec notre kit Edward aux mains d'argent. Les ciseaux sont en plastique dur décoré de manière réaliste ; pour des raisons de sécurité, les ciseaux ne sont pas réels, et sont fixés aux gants. Edward aux Mains d'argent Titre original Edward Scissorhands Réalisateur Tim Burton Musique de Danny Elfman Scénario de Tim Burton et Caroline Thompson Casting principal Johnny Depp Winona Ryder Distributeur Twenty Century Fox Sortie US {{{Sortie US}}} Sortie FR 10 Avril 1990 Durée 1h 45 min Genre Fantastique, Romance, Comédie Année de l'action 1990 Galerie Edward aux Mains d'Argent Edward aux mains d'argent est un film réalisé par Tim Burton et sorti en 1990. Synopsis[] Edward est un charmant garçon crée par un inventeur dans un grand manoir. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir fini son oeuvre, et Edward, à la place de mains, a de grands ciseaux terrifiants. Edward se retrouve donc seul jusqu'à ce que Peg Boggs, une représentante en cosmétiques, ne vienne lui proposer ses produits. Voyant qu'il est tout seul, elle décide de l'adopter comme son fils, et l'emmène dans sa maison. Il rencontre les autres membres de sa famille, son mari et ses enfants. L'acceptation par la ville de ce nouvel habitant sera une autre paire de manches. Fiche technique[] Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux Main d'Argent Réalisation Tim Burton Scénario Caroline Thompson, d'après une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman Décors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spéciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associée, Richard Hashimoto producteur délégué Société de production 20th Century Fox Société de distribution 20th Century Fox Etats-Unis ; international Budget 20 000 000 $ Pays d'origine Etats-Unis Langue originale Anglais Format Couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genres Fantastique, Romance, Comédie dramatique Durée 105 minutes 1 h 45 min Dates de sortie États-Unis 6 décembre 1990 première mondiale à Los Angeles ; 7 décembre 1990 sortie limitée ; 14 décembre 1990 sortie nationale Canada 14 décembre 19902 France 10 avril 1991 Distribution[] Johnny Depp VF Jérôme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier L'Inventeur O-Lan Jones VF Maïk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Anecdotes[] Edward aux Mains d'Argent est la première collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton. L'acteur est connu à l'époque avec la série policière 21 Jump Street, et le réalisateur lui propose la première tête de son film. Johnny fera ensuite partie de nombreux autres films avec Tim, comme Ed Wood, Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, ou encore Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street. Ce film est également la première collaboration entre le réalisateur et la scénariste Caroline Thompson, qui fera ensuite partie des histoires de L'étrange Noël de Mr. Jack et des Noces Funèbres. Pour la bande originale de ce film, le compositeur Danny Elfman s'est inspiré de la musique de Tchaïkovski, notamment de son ballet Casse-Noisette. On le remarque quand Edward sculpte sur un bloc de glace et que Kim s'émerveille en dansant sous les flocons qui tombent. Vidéo[] Edward aux mains d'argent - bande annonce VO Réalisations de Tim Burton Films Pee-Wee Big Adventure - Beetlejuice - Batman - Edward aux mains d'argent - Batman, le défi - Ed Wood - Mars Attacks! - Sleepy Hollow La Légende du Cavalier sans Tête - La Planète des Singes - Big Fish - Charlie et la Chocolaterie - Sweeney Todd Le Diabolique Barbier de Fleet Street - [[[Alice au Pays des Merveilles]] - Dark Shadows - Beetlejuice, le retour - Big Eyes - Miss Miss Peregrine et les enfants particuliers - Dumbo Dessins animés d'animation Frankenweenie 2012 - Les Noces Funèbres - L'Étrange Noël de Monsieur Jack Edwardaux mains d'argent est un film dense, fantastique, qui peut paraître un peu difficile pour certains CE2. Pour préparer à la séance et placer l' élève en capacité de spectateur actif qui peut réagir, l'enseignant crée « un horizon d'attente » comme en littérature. Première de leur huit collaborations ensemble, Edward aux mains d'argent reste l'une des plus marquantes. Retour sur les tous débuts d'une des associations les plus prolifiques de sa génération. Ce soir, France 4 remonte aux origines de l'amitié de cinéma qui lie depuis un quart de siècle Johnny Depp et son metteur en scène fétiche, Tim Burton. Les deux hommes se sont en effet rencontrés pour la première fois avec Edward aux mains d'argent, premier des huit chapitres qui pour l'instant constituent l'un des duos les plus prolifiques et marquants du cinéma contemporains. Plus qu'un détonateur dans leurs carrières respectives, Edward aux mains d'argent, qui fête ses vingt-cinq ans cette années outre-Atlantique le film n'est sorti qu'en avril 1991 en France, fut avant tout le film de la confirmation pour les deux hommes. Ancien animateur chez Disney, Tim Burton surfait sur le carton quelques mois plus tôt du premier de ses deux Batman, qu'il réalise pour la Warner. C'est pourtant pour la Fox qui rachète les droits à la Warner avant le carton de Batman qu'il réalise ce film intime aux accents autobiographiques prononcés, un projet de jeunesse dans lequel il fait revivre sa Burbank natale avec son sens caractéristique à la fois poétique, enfantin et inquiétant. Johnny Depp, quant à lui, est aussi un nom en vogue à Hollywood. Il est depuis 1987 la star de 21 Jump Street, qui fait de lui une star auprès du jeune public et un sex-symbol pour adolescentes. Un statut qui agace passablement le jeune homme, qui ne veut pas se laisser enfermer dans des rôles dans des teen movies. C'est pourtant dans la peau d'un jeune homme hypersensible qui découvre son humanité qu'il va devenir l'une des plus grandes stars hollywoodiennes. Le rendez-vous raté de Tom Cruise Si la rencontre entre Burton et Depp fait aujourd'hui partie des livres d'histoire du cinéma, elle n'est due qu'à la pugnacité du réalisateur, qui doit se battre contre l'avis des producteurs. En effet, si Burton convainc très rapidement la Fox d'engager Winona Ryder, qu'il avait révélé dans Beetlejuice, la Fox veut lui imposer un autre nom, plus ronflant, pour le rôle d'Edward, celui d'une des stars incontournables de la fin des années 80 Tom Cruise. C'est en effet lui qui, le premier, passe l'audition pour le rôle d'Edward. Une audition qui ne satisfera pas vraiment Burton, notamment lorsque Tom Cruise propose de corriger la fin du film pour la rendre plus légère. Dans son livre d'entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton se souvenait de ce rendez-vous raté "C'est toujours la même chose. On vous remet une liste en vous disant "Voilà les cinq premiers comédiens du box-office !". Et sur ces cinq, il y a Tom Cruise, Tom Cruise et Tom Cruise. J'ai appris à ne pas me braquer tout de suite. Ce n'était certainement pas le comédien de mes rêves, mais j'ai bien voulu le rencontrer. C'est quelqu'un d'intéressant mais je suis plutôt content qu'on en soit resté là . Il a posé des questions sur le personnage – des questions si nombreuses que je ne pourrais plus vous dire lesquelles". Parmi les acteurs qui font alors connaître leur intérêt, on trouve un certain Johnny Depp. Dans la préface qu'il signe pour le livre de Salisbury, l'acteur se souvient de sa première impression sur le script d'Edward aux mains d'argent "J'ai lu le script d'une seule traite et j'ai pleuré comme un nouveau-né. Bouleversé que quelqu'un soit suffisamment brillant pour concevoir, puis écrire, cette histoire, je me suis replongé dedans immédiatement. J'ai été si ému que des torrents d'images submergeaient mon cerveau – celles des chiens de mon enfance, des moments où en grandissant je me sentais rejeté et décalé". Persuadé d'être le "p'tit minet de la télé", Johnny Depp décroche néanmoins une rencontre avec Tim Burton. Une rencontre "étrange et électrisante" Si Depp est à l'époque une star du petit écran, il ne l'est pourtant pas aux yeux de Burton, qui accepte de le rencontrer sur la recommandation de certains de ses proches "Il était dans cette série télé que... en fait, ce qui était parfait pour moi, c'est que je n'avais jamais vu cette série. Je ne savais pas vraiment qui il était. Je ne l'avais jamais vraiment vu dans quoi que ce soit. Mais évidemment, son nom est arrivé à mes oreilles. Donc je l'ai rencontré comme ça, dans un café. Et c'était la meilleure des choses possibles, car je n'avais aucune idée préconçue sur lui en tant qu'acteur", confie Burton au site Entertainment Weekly à l'occasion des vingt-cinq ans du film. Le café en question est celui du Bel Age Hotel de Los Angeles où Johnny Depp rencontre pour la première fois Tim Burton en compagnie de sa productrice Denise Di Novi. Bien évidemment, cette rencontre entre deux caractères aussi forts que marginaux fut tout sauf conventionnelle. Toujours chez Salisbury, Johnny Depp se rappelle de ce moment qui changea à jamais le destin des deux artistes. "En face de moi, j'avais un homme pâlot, apparemment fragile, l'œil triste et les cheveux encore plus hirsutes que si on les avait filmés au réveil. [...] Et puis soudain, une masse de deux tonnes s'est abattue sur mon front. Ses mains – la manière dont elles ondulaient dans l'air presque sans aucun contrôle, dont elles tapotaient nerveusement sur la table –, sa façon compassée de s'exprimer – un trait de caractère que nous partageons tous les deux –, ses yeux ouverts et brillants venus de nulle part, ses yeux curieux qui en avaient beaucoup vu, mais continuaient, néanmoins, à tout scruter... Bref, ce fou furieux hypersensible n'était autre qu'Edward aux mains d'argent". Le tournant de deux carrières La rencontre entre les deux hommes fut au final le point de départ d'une longue amitié de cinéma, scellée grâce au personnage lunaire d'Edward, un des nombreux avatars filmiques de Tim Burton auxquels Johnny Depp a prêté son apparence. "Lors de cette première rencontre, j'ai su qu'il était fait pour le rôle. Simplement parce qu'il avait l'air de quelqu'un qui semblait dans ce truc avec 21 Jump Street. Mais ce n'était pas lui. Il était donc comme le personnage, vous savez ? Quelqu'un qu'on perçoit d'une certaine façon et qui est en réalité tout autre chose", confiait récemment le cinéaste à Entertainment Weekly. Film emblématique de l'esprit mélancolique, poétique et horrifique de Tim Burton, Edward aux mains d'argent établit définitivement le réalisateur parmi les cinéastes qui allaient marquer leur époque. Le film connut un beau succès aux États-Unis, trouva même son public en France avec près de entrées, et décrocha au passage une nomination à l'Oscar du meilleur maquillage. Johnny Depp, quant à lui, tomba amoureux de Winona Ryder sur le tournage et décrocha sa première nomination sur dix au total aux Golden Globes. Depuis, les deux hommes ont travaillé de nouveau sur sept autres longs-métrages, et referont bientôt équipe pour la suite d'Alice au pays des merveilles, De l'autre côté du miroir, dont Burton ne sera cependant cette fois-ci que producteur. L'histoire d'Edward aux mains d'argent Le jeune Edward Scissorhands n'est pas un être humain comme les autres. Il a été créé de toutes pièces par un inventeur qui est mort avant d'avoir pu lui greffer des mains. Et la pauvre créature s'est retrouvé avec des lames de métal, des instruments très tranchants à la place des doigts. Un jour, Peg Boggs, représentante en produits de beauté, sonne à sa porte. Touchée par Edward, caché dans un coin, cette mère de deux enfants décide d'installer le jeune homme chez elle, dans son petit pavillon de banlieue. Très vite, il se fait accepter par tout le monde et se rend utile. Avec ses mains, Edward peut tailler chiens ou chevelure des dames, sculpter buissons ou blocs de neige pour en faire de véritables oeuvres d'art. Il est secrètement amoureux de Kim, la fille de Peg. Mais un jour, il se laisse convaincre par le petit ami de Kim de l'aider à commettre un hold-up. Il se fait prendre et se retrouve seul à porter le chapeau du cambriolage. Un autre jour, il provoque involontairement la mort d'un jeune homme. Tout le quartier se retourne contre lui, même ses parents adoptifs, alors Edward s'enfuit. Edward aux mains d'argent est diffusé ce soir à 20h50 sur France 4. Latraduction littérale du titre anglais est Edward aux « mains de ciseaux ». La traduction du titre français est différente (mains d’argent) Raconter ou résumer l’histoire selon différents points de vue (celui de Kim, celui d’Edward, celui d’un autre personnage)Présentation Edward est un être créé de toutes pièces par un savant un peu fou. Le malheureux génie des rouages et des boulons a passé l'arme à gauche avant d'avoir eu le temps de parachever son œuvre. Du coup, Edward n'est pas terminé, et se voit doté de ciseaux et de lames diverses et variées à la place des doigts. Il vit reclus dans une maison délabrée, à l'abris des regards de voisins qui ignorent tout de son existence. Un beau jour, une représentante en cosmétiques le dénichera et l'adoptera. Bon gars, toujours bien apprêté et fort poli, notre Edward n'en est pas moins maladroit avec ses pinceaux métalliques, et subira les affres de la curiosité, de la nymphomanie, de la jalousie, et de l'amour bien tranchant...[note3,,right]Image Blu-ray Aux détracteurs qui affirment que nous distribuons du 5 étoiles à tout ce qui bouge, nous répondons qu'il est vrai de voir les films récents édités en Blu-ray récolter une belle moisson de compliments étoilés, mais heureusement, pour faire baisser la moyenne, il y a les rééditions, qui représentent plus de 65 % de nos tests ! Et qui dit réédition, dit lancés de fleurs ou d'épines. Nous n'avons pas pu résister au désir de passer sur le gril la version HD du génial Edward aux mains d'argent. Plusieurs choses à savoir cependant Il ne s'agit ni d'un remastering ni d'une restauration, mais bel et bien du master HD utilisé sur le DVD par exemple, ou en diffusion TV en HD. La compression de l'image est en MPEG-2 HD et non en MPEG-4 AVC ou VC1. Alors, à l'écran, cela donne quoi ? Bah, des premières images catastrophiques la vieille dame qui raconte l'histoire à une enfant. La suite ? Le master s'avère lumineux et coloré, mais la pellicule, quoique propre pas de poinçon est instable fenêtre du télécinéma qui vibre, et un brin granuleuse parfois. Certes, certains gros plans de visages sont fabuleux, détaillant les raccords maquillage de Johnny Depp ou le maquillage à la truelle des actrices, mais on sent vite que le télécinéma n'a pas été travaillé comme il l'est actuellement lors des remasterings récents. Nous n'avons pas noté de problèmes liés à la compression MPEG-2 HD, qui s'en sort pas façon plus générale, nous ne sommes pas 100 % déçus, d'autant que les scènes sombres ou étalonnées dans les gris sont splendides dans l'usine, avec Edward et son créateur, mais ce master HD semble daté », car dépassé techniquement. Pour l'heure, seule cette édition HD est disponible, donc, pas le choix. En attendant un remastering plus frais...si il est orchestré un jour ![note3,,right]Son Blu-ray Quelle drôle d'affaire ! A ma droite, du en DTS à mi débit la VF. A ma gauche, la VO en DTS-HD Master Audio en Cela tient du choix éditorial car il existe une VO en qui accompagnait la pellicule dans son exploitation en 70 mm. Au final, vous pouvez déjà oublier la VF, qui offre des voix étriquées, façon prise de son avec un mouchoir devant le micro », et vous diriger vers la VO en qui sonne plutôt bien. La musique est ici retranscrite avec une belle fidélité audio. Tant mieux, car, selon nous, il s'agit d'une des plus belles partitions de Danny Elfman et cela nous aurait fichu en rogne qu'elle soit massacrée. Le Surround mono est d'ailleurs principalement habité par cette musique envoûtante. Nous saluons la présence formidable des dialogues en VO ainsi que quelques petits excès de dynamique, tout guillerets. Au fil de l'écoute, nous avons trouvé cette piste assez naturelle et musicale. La note de 3 est attribuée à la seule VO.[note2,,right]Qualité visuelle et technique de l'interface d'accueil Blu-ray Il n'y a pas vraiment de menu d'accueil, mais un menu pop up » en surimpression qui utilise ses icônes pour s'exprimer voir image ci-dessous.Un menu qui tape l'inscruste sur l'image du film menu Pop-up [note2,,right]Bonus Blu-ray Rien de nouveau comparé au DVD, soit deux commentaires audio Burton, et Danny Elfman qui commente sa partition, ainsi qu'un mini Making of » vraiment d'époque de 4 mn déjà vu 34567890 fois. Le service minimum des jours de grève à Hollywood... En 4 mn 30 s chrono, le making of propose des interviews, des dessins préparatoires...le tout, au pas de course !Particularités Blu-ray Zone B, sous titres fr, angl, all. Points forts Une piste audio VO qui sonne bien Quelques très belles images, lumineuses et définie Deux commentaires audio Points faibles Master vidéo HD qui aurait mérité une travail plus récent ! Bonus peu nombreux, et déjà vus Piste VF assez moyenne techniquement Aucun effort de la part de la Fox sur cette édition HD Conclusion Note globale Comment fonctionne la notation ? Un film tel que Edward aux mains d'argent méritait mieux que le peu de soin apporté à son édition Blu-ray master non retapé pour l'occasion, des bonus peu recherchés, un VF en DTS mi débit, aucune interactivité particulière, et surtout, désormais, l'attente d'une véritable réédition HD avec restauration totale ! Sous-Notes Image Son Interface Bonus. 310 120 341 219 84 422 409 86