Christophe et moi nous connaissons depuis toujours. Nous avons grandi dans la même petite ville du sud de la France. Nos familles, d’origine espagnole, étaient amies. Nous sommes tombés fous amoureux l’un de l’autre à 17 ans. Nous avons vécu une passion fusionnelle. Nous faisions l’amour souvent et avec beaucoup de plaisir. Nous avions – nous avons toujours – les mêmes goûts, les mêmes envies, les mêmes passions pour le cinéma et les romans policiers. Nous écoutons la même musique, le blues nous déchire le coeur, la musique brésilienne nous embarque, et nous dansons divinement le rock ensemble. Il est l’homme de ma vie. Un jour, il m’a dit qu’il se sentait attiré par les garçons. Je ne l’ai évidemment pas pris au sérieux puisque nous étions ensemble ! J’ai trouvé ça amusant. C’est vrai, il me montrait souvent les beaux mecs, mais c’était une sorte de jeu entre nous, comme j’aurais pu lui faire remarquer les jolies filles si je n’avais pas été jalouse. Nous nous sommes mariés à 20 ans, nous avons suivi les mêmes études. Il est devenu interprète de conférence et moi, traductrice, ce qui m’a permis de travailler à la maison et de m’occuper des enfants. Après cinq ans de mariage, nous avons eu Antoine, puis Marianne l’année suivante. Christophe s’est énormément occupé d’eux. La famille, c’est très important pour nous. Nous étions très heureux. Les enfants avaient 5 et 6 ans le jour où j’ai intercepté son regard brûlant de désir pour un homme. Cela faisait longtemps qu’il ne me regardait plus comme ça. Nous faisions encore l’amour, toujours aussi bien mais moins souvent qu’au début. Comme tous les couples, j’imagine. Ce jour-là , j’ai eu l’impression qu’on me plantait un couteau dans le ventre. Et puis, j’ai oublié. Six ans plus tard, à son retour d’une conférence à l’étranger,il m’a annoncé avec beaucoup de précautions qu’il était passé à l’acte ». J’ai cru mourir. J’ai eu une véritable crise de panique. Il m’a serrée très fort dans ses bras pour me calmer en me répétant que j’étais la femme de sa vie, que je le resterais toujours et que rien ne pourrait jamais nous séparer. En fait, ça a tout changé entre nous. Je n’y pensais pas quand nous faisions l’amour, seulement je savais qu’il me quitterait un jour et je ne pouvais pas envisager ma vie sans lui. Je ne voulais pas le perdre. De mon côté, j’ai commencé à avoir des aventures. J’avais 37 ans, besoin de plaire, de séduire, de vivre autre chose moi aussi. Tout, plutôt que subir passivement cette situation qui m’échappait. Christophe ne l’a pas supporté. Il était jaloux, exclusif. Il avait peur de perdre sa famille et moi, je tremblais de le perdre lui. Nous étions accrochés l’un à l’autre comme à une bouée de matin, en rentrant de l’école après avoir accompagné les enfants, je me suis effondrée et j’ai avalé tous les médicaments qui me sont tombés sous la main. Il avait oublié des documents à la maison, c’est comme ça qu’il m’a trouvée. Je ne savais plus qui j’étais. Je ne pouvais pas le forcer à m’aimer ni à me désirer. Il était très attaché à moi, mais il était ailleurs. Ce n’était plus le même. Après cette tentative de suicide, je suis allée voir un psychanalyste qui m’a beaucoup aidée. Nous avons expliqué aux enfants que je n’allais pas très bien et qu’ils n’y étaient pour rien. En revanche, nous ne leur avons rien dit de la sexualité de Christophe, car cela ne les regardait pas. Cahin-caha, nous avons continué la vie commune. Il avait peur de se retrouver face à lui-même, moi j’appréhendais la solitude. Il était présent physiquement mais je le sentais s’éloigner de plus en plus. Il revenait de chaque mission un peu changé. Je continuais à espérer que ça lui passerait, je me disais qu’il était bi » puisque nous continuions à coucher ensemble. Jusqu’à ce qu’il rencontre Éric, deux ans plus tard. Là , je lui ai demandé de partir. Je ne supportais plus cette situation. Les petites aventures à l’étranger, quand il était loin, je pouvais accepter. Mais une véritable histoire d’amour, impossible ! Au moment de partir, il a parlé aux enfants, ça m’a soulagée. Je n’étais plus obligée de porter ce secret toute seule. Évidemment, j’espérais qu’il reviendrait, sans me faire trop d’illusions. J’avais 39 ans, les enfants en avaient 13 et 14, je suis restée seule avec eux pendant deux ans. Il fallait que j’apprenne à vivre sans lui, à me reconstruire. J’en ai bavé, j’ai fait un énorme travail sur moi pour ne pas me sentir coupable, ni même responsable. Je me suis souvent demandé ce qui se serait passé s’il m’avait trompée avec une femme… J’aurais peut-être pu me battre pour le reconquérir. Mais comment imaginer ce qui n’a pas été ? En réalité, j’ai compris que cela n’avait rien à voir avec moi. Il a trouvé son identité, avec moi il n’avait pas la bonne. Nous avons voulu rester proches pour les enfants. En plus, je n’aime pas les conflits. J’ai rencontré François deux ans après notre séparation. J’avais 41 ans, lui 31. Les enfants l’ont bien accepté. Cela rétablissait l’équilibre par rapport à leur père qui vivait déjà en couple avec Éric. Quelques mois après que François s’est installé à la maison, ma fi lle m’a dit Quand je pense que tu as souff ert tout ce temps-là sans nous le dire… » Antoine, lui, m’a confié un soir de désarroi Tu sais, c’est intolérable d’avoir un père homosexuel quand on est un homme. » Cela m’a bouleversée. François et moi vivons ensemble depuis huit ans. Il n’empêche, l’homme de ma vie, c’est toujours Christophe. Nous dînons ensemble au moins une fois par semaine, parfois plus avec les enfants. Nos compagnons s’entendent bien. Nous formons une drôle de famille recomposée, mais une famille quand même. Antoine a eu un fi ls l’an dernier et ce bébé nous a rapprochés encore davantage, Christophe et moi. Nos familles se sont habituées à cette situation un peu insolite pour les autres, mais désormais naturelle pour nous. Au cours de toutes ces années, je n’ai jamais douté de ma féminité, mais la présence de François à mes côtés me rassure et m’apaise. Entre Christophe et lui,j’ai deux hommes dans ma vie. Découvrez la suite de notre article Il m’a quittée pour un homme » Avis de psy Être quittée pour un homme ça change quoi ? » Lire aussi Elles refont leur vie avec une femme »
Jai quitté mon amant, je le regrette terriblement. 24 réponses /. Dernier post : 09/05/2018 à 05:15. B. Bed68qvy. 05/06/2017 à 11:36. Bonjour à tous et merci de me lire, Je suis complètement perdue et je recherche des personnes qui vivent ou ont vécu la même chose que moi. C'est un peu long et je m'en excuse par avance.
Il y a un an presque pile, Sophie-Pierre Pernaut quittait son ex, la boule au ventre. Aujourd’hui, elle fait le bilan. Il y a maintenant un an, j’ai rompu avec le garçon l’homme avec qui j’étais en couple depuis plusieurs années. Ça faisait longtemps que j’y réfléchissais, sans oser franchir le pas, et il a fallu que j’attende patiemment et mollement d’avoir le déclic pour oser à nouveau voler de mes propres ailes. Si j’ai dit cette phrase ? J’ai dit cette phrase. Si c’est cliché ? C’est cliché. J’avais peur de plein de trucs en le faisant. Les premières semaines, les angoisses me montaient presque constamment au cerveau est-ce que j’allais réussir à tenir sans nouvelles de lui, à ne pas le rappeler avant qu’il ne me contacte, lui, pour m’en donner quand il l’aurait décidé ? Est-ce que j’arriverai à gérer la solitude alors que mes derniers six mois en tant que célibataire étaient bien loin derrière moi et m’avaient semblé si longs ? Est-ce que j’allais devenir un cliché hollywoodien qui passe son temps à pleurer et se morfondre ? Eh bah grande nouvelle j’ai survécu, et plutôt deux fois qu’une ! À tel point que je ne ressens pas ne serait-ce qu’une pincée de tristesse sur la ratatouille de cet article en forme de bilan. Alors voici à peu près ce que j’ai retenu de l’année qui vient de s’écouler, et les raisons pour lesquelles les craintes que j’avais se sont révélées fausses. J’ai peur d’être seule » La dernière fois que j’avais été célibataire, j’étais dans un état d’esprit un peu nul. En fait, quand, à l’époque, je m’étais fait larguer, je partais déjà totalement perdante et je me trouvais plein d’excuses pour ne pas bien le vivre. J’suis en coloc avec des filles qui sont toutes en couple tu comprends ça va être dur ». Non mais on est restés amis alors j’ai peur de le voir avec une autre fille oh lala ». Alors le jour, il y a douze mois, où j’ai levé les yeux vers mon ex et pris une grande respiration pour lui dire que je ne nous voyais plus vivre en couple, j’ai pensé à ça. Ça m’avait retenue chaque fois que j’avais pensé à la rupture avant le moment où j’ai osé mettre cette envie » à exécution. Je serai pas capable d’être seule à nouveau », je me disais. Et j’avais tort. On n’est jamais vraiment seule. Ce n’est pas parce qu’on est célibataire qu’on est seule. Il reste les amis, la famille, éventuellement, les gens de passage. Les confessions et le partage ne s’arrêtent pas au couple, les moments de joie non plus. J’avais eu tendance à oublier que je n’étais pas qu’une fille en couple et j’ai, du coup, perdu pendant trois ans la notice de construction des relations non-amoureuses, qui peuvent pourtant être toute aussi profondes et enrichissantes. Comme un puits de pétrole. C’est profond et ça enrichit drôlement. » Mais j’vais m’ennuyer ! » Effectivement, passer du temps avec son binôme amoureux, au téléphone et sur Skype, ça prend vachement de temps. Renoncer à l’autre, c’est avoir plein de temps dont on ne sait pas forcément quoi faire… Bon. Je sais pas ce que tu fais dans ces cas-là mais personnellement les premières semaines, j’ai utilisé ces heures disponibles pour pleurer me donner des petites gifles pour arrêter de pleurer écrire des SMS suppliant l’ex de me dire qu’il allait bien alors qu’il m’avait demandé de ne pas lui demander de nouvelles avant qu’il veuille m’en donner les supprimer hyperventiler me demander si j’avais pris la bonne décision m’insurger de l’augmentation du prix des préservatifs en trois ans. On s’ennuie pas vraiment quand on est triste, dis. Et puis au fur et à mesure, j’ai réussi à comprendre où se trouvait l’un des plus gros bénéfices d’être nouvellement célibataire on a plein de temps pour s’occuper de son avenir. Là , tous les trucs que j’avais jamais pu faire, j’avais désormais aucune raison de les laisser de côté. Ça peut être se consacrer plus sérieusement à ses études, sortir davantage, écrire un bouquin, se remettre à la batterie, au dessin… J’ai fait quelques-uns de ces trucs et quand j’ai rencontré celui avec qui je me suis mise en couple pendant quelques mois, mon état d’esprit au début de la relation était, pour moi, beaucoup plus sain je ne modelais plus ma vie selon la personne avec qui j’étais en couple, je modelais ma relation de couple naissante pour qu’elle soit compatible avec ma vie. C’est pas de l’égoïsme, à mes yeux, c’est simplement une façon différente d’entamer une relation amoureuse, en prenant un peu plus en compte ses propres envies. Bon. Ça n’a pas marché avec lui et on s’est séparé, mais ce sont des choses qui arrivent. Tu verras tout ce qu’on peut faire si on est deux » chantait Patoche, ok, j’veux bien. Mais on peut aussi faire plein de trucs sinon aussi, hein. Je m’accorderai pas le droit d’être en couple avant un moment, par respect pour lui » Oui alors bon, j’ai même pas eu trop à travailler sur cette idée je suis simplement retombée amoureuse. Et tomber amoureux, ça n’enlève rien au respect qu’on a pour l’autre, c’est simplement beau et naturel. Comme un palmier. Ou un poussin. Ou un cheval galopant sur la plage. Enfin comme un truc beau et naturel, quoi. J’suis vraiment faible de pas avoir sauvé mon couple » Pour le coup, c’est pas vraiment une crainte que j’avais j’étais simplement persuadée que rompre était un signe de faiblesse de ma part. J’ai grandi élevée par des parents qui sont mariés depuis trente ans. En les regardant, je me disais que j’aurais pu être plus forte, prendre sur moi, que les problèmes se seraient résorbés d’eux-mêmes. Si un jour, tu te retrouves dans la même situation, et si ce jour, tu penses la même chose que moi, rappelle-toi d’un truc tu es surtout plus forte de ta décision. Tu t’es fait confiance, tu as su quitter quelqu’un, renoncer à plein de trucs, affronter tes peurs. C’est pas un truc de mauviette. Meuf, t’es Terminator. Terminator sans coupe en brosse, quoi. Enfin sauf si t’aimes ça. J’ai pensé que la reconstruction serait longue, j’ai pensé que j’allais en chier, m’en vouloir, refuser d’être heureuse à nouveau… Et puis comme quand on voit un film d’horreur dans l’après-midi, qu’on se dit qu’on n’arrivera jamais à éteindre la lumière le soir venu et qu’on finit par oublier d’angoisser, j’ai… J’ai fini par ne plus penser à avoir peur. Si j’ai eu aussi peur, si j’ai pris autant de temps, c’est parce que j’avais oublié un truc tout con une rupture, quand on n’a pas d’attache de type enfants par exemple, c’est pas grave. Évidemment, ça brise le coeur, évidemment, c’est une véritable épreuve. Ça ne veut pas non plus dire qu’on devrait baisser les bras et quitter l’autre à la première difficulté. Mais on devrait en tout cas, enfin je crois, arrêter de dramatiser la séparation. La dramatiser dans mon cas en tout cas, c’est rendre un peu plus angoissantes toutes les autres étapes du couple en se parasitant l’esprit avec des Et si un jour je l’aime plus ? », ou Et si un jour il/elle me quitte ? ». J’ai laissé trop de fois ces questions m’envahir quand tout allait bien, avec lui, et avec d’autres. Ça m’a simplement empêchée de profiter à fond des moments cool, parce que je me mettais toute seule une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Alors que, finalement, quand l’une ou l’autre de ces interrogations se concrétise, eh bah… On aura vécu un joli truc et on finit toujours par s’en remettre, au fond. Et souvent, même, on en devient une personne un peu plus forte, un peu plus affirmée. Ça c’est cool.Moije suis en crise de couple depuis 2 ans. Je ne reste que pour des questions matérielles. J'ai l'opportunité de prendre un travail à côté de chez lui. J'hésite. Je vois ça comme l'opportunité de me rapprocher de lui tout en quittant mon conjoint actuel. Mais j'ai peur de tomber dans une relation amant/maitresse si je le vois toutes
15 mars 1964 les acteurs Richard Burton et Elizabeth Taylor se marient à Montréal, au Canada... 10 octobre 1975 les "amants terribles" se remarient au Botswana! DPA/ABACA Selon un proverbe italien, celui qui s'est marié une fois mérite une couronne de patience. Celui qui s'est marié deux fois, une camisole de force. Mais qu'arrive- t-il lorsque l'on épouse la même personne, à quelques années d'intervalle? Dans une société où les divorces et les familles recomposées deviennent la règle, cette tendance gagne du terrain, même chez les politiques et les intellectuels. Au mois d'août dernier, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a repassé la bague au doigt de son ex-femme, Véronique. Jean-Christophe Rufin, élu à l'Académie française en 2008, a de nouveau officialisé son union avec la mère de ses deux enfants, plusieurs années après leur séparation. Le monde de l'art et du cinéma ne fait pas exception. Souvenez-vous du duo mythique Diego Rivera et Frida Kahlo, mariés en 1929. Lui collectionnera les conquêtes toute sa vie, elle aura notamment une liaison avec Trotski. Ils divorcent... et échangent leurs voeux une seconde fois en 1940. Au palmarès des amants terribles, il y a évidemment Elizabeth Taylor et Richard Burton, qui se sont rencontrés sur le tournage de Cléopâtre, alors qu'ils étaient tous les deux mariés. En 1984, à la mort de ce dernier -qu'elle a épousé deux fois voire trois, selon la rumeur-, l'actrice a déclaré "Nous avons toujours été follement et profondément amoureux. Nous n'avons pas eu assez de temps." L'amour n'a rien d'un long fleuve tranquille, on le sait bien. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Opération deuxième chanceBien que ce phénomène soit impossible à quantifier, l'opération deuxième chance n'aurait jamais eu tant d'adeptes. Le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger, auteur du livre On arrête? On continue? Faire son bilan de couple Payot, dit n'avoir jamais eu affaire à ce type de patients il y a vingt ans. Aujourd'hui, ils sont nombreux à pousser la porte de son cabinet. "Chaque époque invente son couple, et la nôtre ne fait pas exception, explique-t-il. Les retrouvailles s'effectuent plus facilement, car les séparations sont plus courantes, et mieux acceptées socialement. Mais cela ne signifie pas que le succès est garanti. Si vous envisagez cette expérience comme un recyclage, faites demi-tour, vous perdez votre temps!" La tentation de la deuxième chance est aussi emblématique d'une société en crise et en perte de repères. Selon une enquête Cegos publiée en 2012 et menée dans cinq pays européens -Allemagne, France, Espagne, Italie et Royaume-Uni-, interrogés sur leurs priorités, 86% des jeunes actifs citent la famille, et 59%, le travail. Le retour de flamme serait-il un retour symbolique aux valeurs refuge? Pas exclusivement, répond le psychiatre, car elle reflète aussi la schizophrénie de notre société. "D'un côté, la longévité des couples se raccourcit d'année en année, note Robert Neuburger. De l'autre, on sanctifie de plus en plus la fidélité et la confiance en son partenaire." Bannir le mot "mariage", préférer "retrouvailles"Comment alors mettre toutes les chances de son côté? Tout d'abord, bannir le mot "remariage" et le remplacer par "nouveau mariage" ou "retrouvailles". "Depuis la séparation, le temps a passé, les conjoints ont changé, précise le psychiatre. Il faut donc prendre en compte ces évolutions, ancrer la relation dans le présent. Et dépister les mauvaises raisons qui pourraient pousser un couple à se remettre ensemble." Certains sont tentés de revenir pour les enfants, d'autres, par peur de la solitude. "Les couples dysfonctionnels ne feront qu'augmenter leur frustration et celle de leur progéniture s'ils retentent leur chance. Il ne faut pas s'engager dans cette voie par dépit, mais par envie." Sonia, une avocate de 63 ans et mère de trois enfants, a attendu sept ans avant de redémarrer sa relation avec son ex-conjoint. Ils se sont connus à l'âge de 19 ans, se sont mariés et ont eu leur premier enfant à 22 ans, avant de se séparer, dix ans plus tard. "Nous avons ressenti tous les deux le besoin d'explorer de nouvelles contrées, d'expérimenter des choses que nous n'avions pas eu le temps de vivre, car nous avons été parents très vite", raconte-t-elle. "Incapable de construire ma vie avec un autre"Le catalyseur? Sonia a rencontré quelqu'un. De son côté, son mari a eu plusieurs aventures. "Nous nous sommes quittés dans un climat non conflictuel, sans cris ni injures, et sans exiger que notre entourage prenne parti. C'est sans doute ce qui a facilité nos retrouvailles. Difficile de se remettre en couple et de reprendre sur de bonnes bases après s'être dit des infamies." Pendant leur séparation, Sonia a eu une relation de quatre ans avec un autre homme. "J'ai eu un déclic quand il m'a demandé de divorcer, afin que l'on puisse se marier et avoir des enfants ensemble, confie-t-elle. J'ai compris qu'il m'était possible d'aimer un homme qui n'était pas mon mari, mais que j'étais incapable de construire ma vie avec un autre." Elle cherche alors à renouer avec son ex-conjoint. Et se remet avec lui quelque temps plus tard. Pendant cinq ans, ils décident d'habiter chacun de son côté. Aujourd'hui, ils vivent sous le même toit. Heureux, et enviés... "Notre relation a tenté beaucoup de gens dans notre entourage, car elle les a fait réfléchir sur leur propre mariage, observe-t-elle. Ils avaient le sentiment que nous détenions la formule magique du couple, un mélange de sécurité et de nouveauté. Mais ils minimisent le fait que ces retrouvailles nécessitent une forte maturité affective, car il faut supporter que l'être aimé soit tombé amoureux de quelqu'un d'autre et ait pris du plaisir ailleurs." L'exemple d'HollywoodLe challenge? A l'heure où de nombreux couples sont mis à mal par le poids des responsabilités, il faut apprendre à "embellir le quotidien et à surprendre l'autre". Sans oublier les enfants, qu'il faut convaincre du bien-fondé des retrouvailles parentales. "Le retour du père à la maison est rarement triomphal, constate Robert Neuburger. Le résultat peut être une déception, car la période idyllique pendant laquelle les enfants ont eu leur mère pour eux seuls est terminée [NDLR d'après une étude du ministère de la Justice publiée en 2012, les enfants résident chez leur mère dans 71% des cas, après un divorce]. Ils accueillent souvent ces changements avec scepticisme et une extrême précaution." Quid des retrouvailles tardives sans happy ending? Sans surprise, elles sont légion à Hollywood. On se souvient notamment du rappeur Eminem et de Kim Mathers, son amour de jeunesse, et des va-et-vient tempétueux de Pamela Anderson et de Rick Salomon. "Vous retournez toujours aux mêmes mecs!" a lancé Ellen DeGeneres, la reine du talkshow californien, à l'ancienne star d'Alerte à Malibu, en 2013. Et l'actrice de répondre, avec un romantisme enchanteur "C'est du recyclage!" Chercher et retrouver un parfum charnel de jeunesse La vogue du réchauffé en amour a même été nuancée en 2009 par le film Pas si simple, de Nancy Meyers. Meryl Streep y interprète le rôle d'une chef d'entreprise et mère de trois enfants. Divorcée depuis dix ans, elle devient l'amante de son ex-mari, joué par Alec Baldwin, lui-même marié à une trentenaire... Leur liaison n'a jamais été aussi fougueuse, mais cela n'a pas suffi. Elle le quitte à son tour pour un autre homme, qui correspond plus à ses attentes du présent. Renouer avec un ex, c'est donc aussi chercher et retrouver un parfum charnel de jeunesse... Comme l'a expliqué le psychologue Yves-Alexandre Thalmann sur le site de L'Express Styles en janvier 2015 "Lorsque l'on revoit une personne que l'on a aimée, il faut avoir à l'esprit qu'on la regarde avec un prisme, son propre film, avec un mélange de souvenirs et de réalité. Le risque peut venir de là , d'une idéalisation qui ne tiendra pas longtemps." Pour le sociologue François de Singly, auteur de l'essai Séparée. Vivre l'expérience de la rupture les retrouvailles tardives en disent plus sur la conception de soi que sur la nature de l'amour. "La façon dont nous construisons l'identité du moi en Occident est composée de deux dynamiques différentes, qui coexistent à l'intérieur de nous-mêmes d'un côté, en grandissant, on a besoin d'avoir la preuve que l'on reste soi, fidèle à ce que l'on a toujours été. De l'autre, on change, on se fabrique sur la route, transformé à chaque âge par la logique de l'expérience." En d'autres termes, dis-moi comment tu aimes, je te dirai qui tu es... Quand un couple se redonne une chance, c'est une façon de se prouver qu'il y a une "permanence de soi". Pour le meilleur ou pour le pire... Une remise en question bénéfiqueArchitecte sexagénaire et mère de deux enfants, Suzanne s'est remise avec son ex-mari vingt ans après leur divorce. Entre-temps, ce dernier s'est remarié deux fois et a eu trois autres enfants. "Pendant des années, nous ne pouvions pas rester plus de cinq minutes dans la même pièce sans nous disputer, insiste-t-elle. Jusqu'au jour où nous nous sommes croisés par hasard à une soirée. Les premiers temps, j'avais des papillons dans le ventre. C'était comme si nous n'avions jamais été ensemble." Après réflexion, ils informent leur entourage de leur relation. "Nos familles et amis sont restés bouche bée, poursuit-elle. Nous avions tous une impression de 'déjà -vu'." Mais la lune de miel est de courte durée. Après quelques mois d'exaltation, la passion s'atténue et Suzanne prend conscience que ses attentes ont changé. "Je me suis mariée jeune et, à l'époque, je rêvais de stabilité et de construire un couple solide, se remémore- t-elle. Aujourd'hui, à l'âge de 60 ans, je suis indépendante, je gagne bien ma vie et ne cherche pas à être rassurée. J'attendais de mon ex-mari cette fois qu'il fasse preuve de plus d'originalité et de fantaisie. Je suis heureuse d'avoir retenté l'expérience, mais je ne regrette pas d'y avoir mis fin." Repasser par la case départ en amour est donc loin d'être une garantie de happy ending... Mais l'expérience offre une remise en question bénéfique. Comme le résume Sonia "Etre heureux en couple, c'est comme renouveler le bail d'un appartement en location tous les trois ans. Il faut régulièrement se poser et se reposer la question suis-je toujours bien avec cette personne? Suis-je satisfaite de ma relation? Le plus difficile est d'agir quand vous avez la réponse..." Rebecca Benhamou Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Casselyjeregrette d'avoir quitté mon mari. Home; About; Wiki; Tools; Contacts Les sentiments ne se contrôlent pas et l’on peut parfois nouer une relation amoureuse que l’on sait interdite tout en ressentant quelque chose d’extrêmement fort. C’est notamment le cas quand on vit un amour adultère mais que l’attachement est extrêmement fort. Beaucoup pourraient penser qu’il s’agit d’une relation pas vraiment sérieuse et qu’il s’agit juste d’un coup d’un soir mais dans bien des cas c’est totalement faux. Quand on se dit mon amant me manque, c’est que cette histoire est puissante et que l’on ne néglige absolument pas cette relation. Néanmoins, l’amour ne fait pas tout… Comment réagir lorsque l’on se dit je suis amoureuse de mon amant mais il me fuit ? Est-il normal de ressentir un manque aussi fort alors que l’on a conscience qu’il s’agit d’une relation particulière ? Faut-il se comporter comme si l’on voulait reconquérir son mari ou existe-t-il des préconisations différentes ? Vous ne pensiez probablement jamais vous retrouver dans une telle situation, mais désormais vous ne songez plus aux autres, mais uniquement à votre bonheur et votre épanouissement. J’imagine que jours et nuits vous y pensez que son absence vous pèse. En effet, il n’est pas facile de se dire mon amant m’a quitté ou même mon amant est distant. Même si la relation n’est pas officielle, parce que l’on est amoureuse d’un homme marié ou pas forcément libre, on s’imagine tout de même un avenir tous les deux. Nous allons donc par conséquent voir dans cet article si votre amour est possible, si vous pouvez vraiment perdurer dans cette relation et si on ne doit pas prendre une décision radicale. Un amour secret peut susciter énormément de peurs, de tensions, et de culpabilité mais aussi de doutes parce que vous devez inévitablement vous demander comment savoir si je lui manque. Pourquoi mon amant me manque autant ? Vivre une double relation amoureuse avec un homme, c’est partager une certaine passion, qu’elle soit sexuelle et/ou sentimentale. Cet attachement crée donc un manque car on vit quelque chose de fort à deux. Voici les 4 éléments qui expliquent le mieux que l’on puisse à un moment donné se dire mon amant me manque. J’aime mon amant car il me sort de ma tristesse et de ma routine Etre amoureuse de son amant ce n’est pas anodin. On est censé aimer son mari mais si cet amour se projette vers quelqu’un d’extérieur tel un ex, un collègue ou une relation éphémère c’est qu’il y a un manque quelque part, c’est que vous n’êtes pas comblée. Il y a donc une sorte de révélation lorsque la rencontre survient. Le simple fait de passer du temps avec lui vous libère. Cette relation a peut-être même démarrée parce que vous étiez dans cet état de tristesse ou d’ennui dans votre couple. C’est ainsi que vous l’avez associé à votre bonheur. Même si les moments ne sont pas plus fous que vos premiers instants avec votre mari, inconsciemment, c’est lui dont vous avez besoin à l’heure actuelle. J’aime faire l’amour avec mon amant et ça me manque Quand on vit une relation extraconjugale, il y a souvent, avant tout une relation sexuelle. Ce n’est pas une séduction comme les autres. On retrouve chez lui des choses que l’on ne retrouve pas chez son mari ou du moins que l’on ne partage plus. Il est donc normal de ressentir un manque quand on ne partage plus cela. Bien souvent dans ce type d’histoire il existe une entente sexuelle que l’on n’a pas connue depuis longtemps et de nombreuses femmes que j’accompagne en coaching parce qu’elles veulent récupérer leur amant me disent faire l’amour avec mon amant c’est comme revivre une seconde jeunesse et retrouver des sensations que je ne connaissais plus depuis longtemps ». Quand on s’entend bien sous la couette, il est normal que l’on s’attache très vite surtout si l’osmose sexuelle avec votre mari n’était pas ou plus au rendez-vous. L’interdit et être infidèle excite certaines femmes Quand une femme me dit mon ex amant me manque, je remarque que ce n’est pas simplement la personne qui lui manque mais plutôt la situation, le contexte lié au risque de se faire démasquer. Que l’on accepte ou non l’adultère, il y a une certaine excitation à braver l’interdit. Avoir un amant amoureux et ressentir la même chose pour lui c’est jouer avec le feu et sortir de la routine sexuelle ou pas. Tomber amoureuse de son amant est loin d’être un phénomène rare car outre l’attirance physique il y a tout un contexte qui se révèle attirant. Le fait de devoir être discrète, de devoir se cacher pour envoyer un sms ou bien recevoir un appel contribue à vivre quelque chose de puissant et de spécial. Vivre dans l’infidélité peut donc avoir quelque chose d’excitant ! On réalise des fantasmes qui font aimer son amant Il n’est pas toujours simple d’exprimer ses désirs sexuels à son mari. On ne veut pas créer de blocages, passer pour une femme aux fantasmes spéciaux, être mal considérée par son homme, etc… Néanmoins, être amoureuse de son amant c’est pouvoir se lâcher sexuellement mais également sentimentalement sans avoir le sentiment d’être jugée. Le fait de trouver quelqu’un avec qui c’est possible fait que vous le voyez différemment. Vous pouvez vous attacher plus vite, vivre des sensations que vous n’avez pas encore connu ou bien que vous avez oubliées avec le temps et une certaine routine. Lorsque l’on vit une double vie amoureuse il y a souvent la vie sexuelle qui rentre en compte car elle meilleure dans la relation cachée que dans la relation officielle. Mais peut-on réellement continuer cette relation secrète sans danger ? Avoir un amant n’est-il pas le signe que l’on a un problème dans sa vie de couple ? Est-ce qu’un homme qui ne donne plus de nouvelles n’a plus de sentiments ? C’est ce que je vais expliquer ci-dessous. Tomber amoureuse de son amant pourquoi est-ce dangereux ? Pourquoi est-il dangereux de se dire mon amant me manque ? Bien évidement vous n’avez pas choisi de vivre cela, vous ne vous attendiez pas à souffrir autant. Il existe là encore 4 raisons qui expliquent pourquoi il est dangereux de tomber sous le charme de son amant jusqu’à se dire mon ex manque… Votre mari peut découvrir votre liaison ! Quand on est une femme mariée amoureuse de son amant, le plus grand risque que l’on prend est évidemment de se faire quitter par son conjoint. En effet, quand on se fait attraper à cause des texto, d’appels ou bien d’autres choses, le risque est de subir une rupture amoureuse et là vous perdez sur les deux tableaux. Si certains hommes peuvent passer l’éponge, d’autres prennent une distance totale et s’engage directement dans la procédure de divorce. Avoir une relation adultère qui dure est donc dangereux pour votre relation officielle. Vous risquez de fortement vous en vouloir si c’est votre mari qui s’en va car c’est synonyme de destruction de la famille. On va encore plus douter Le fait d’aller voir un autre homme ou bien d’entretenir des amours secrets sur le net par exemple est le signe que quelque chose ne va pas dans le couple. Cependant, en agissant de cette manière, on commet une erreur, celle de rajouter encore plus de problèmes qu’il n’y en a déjà . Plutôt que de se sentir mieux, on va probablement se poser encore plus de questions. Il est vrai que ce n’est pas simple à gérer de vivre deux histoires d’amour en même temps alors que l’on a déjà du mal à en gérer une seule de front et convenablement… On va avoir du mal à se détacher Je suis tombée amoureuse de mon amant ! Cette phrase je l’entends presque au quotidien et évidemment elle pose problème. Il n’est pas simple de prendre une décision par la suite car on est attachée. On hésite à refaire sa vie avec son amant. D’ailleurs ce dernier peut aussi ressentir la même chose et avoir un amant fou amoureux complique les choses. Il faut donc bien réfléchir quand on cherche à aller voir ailleurs. Car ce qui était simplement un fantasme ou un jeu, peut rapidement se retourner contre nous et nous mettre dans une situation difficile. On peut se faire quitter par son amant Quand on est dans une relation extra conjugale il est difficile de faire des projets aussi bien de votre côté que du sien. Très souvent des femmes se disent mon amant est marié, je suis mariée, c’est une situation bloquée. Si partir avec son amant est quelque chose qui peut arriver, mais cette envie peut ne pas être réciproque ! Le manque de projet commun, une prise de conscience, ou tout simplement un ras le bol peut pousser un homme à rompre cette relation secrète. Dans cette situation je vous conseille de lire cet article qui explique comment récupérer son amant. Je suis amoureuse de mon amant et je ne sais pas quoi faire Lorsque que l’on commence à avoir des sentiments pour celui avec qui on trompe notre mari, on remet tout son mariage en question. On en vient même à penser quitter son mari pour son amant. Cependant, vous allez constater que ce n’est pas forcément la chose à faire. Focalisez-vous sur vos envies même si votre amant vous manque Lorsque l’on vit une histoire d’amour secrète on a le cœur tiraillé entre deux hommes, entre la raison et la passion et résultats des courses on se néglige énormément. En effet, on ne passe plus de temps seule, on se pose toujours des tas de questions. Cette situation devient très pesante et c’est pour cela que vous devez faire le point de votre côté sur vos envies véritables. Durant cette période il faut donc prendre le temps nécessaire, ne plus forcément côtoyer votre amant ou du moins diminuer les moments à deux. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous n’allez pas pouvoir bien réfléchir si vous passez votre temps à le côtoyer. La situation doit changer pour que vous puissiez prendre une décision concrète et éclairée. Il ne faut pas tout quitter pour son amant sur un coup de tête comme le fait de rester avec son mari par confort n’est pas une bonne idée… Si vous souhaitez bénéficier d’une étude personnalisée et obtenir l’aide d’un professionnel du coaching pour prendre la meilleure décision possible, alors il vous suffit de réserver une séance de coaching ici. Je suis infidèle et ne veut pas prendre de décision ! Que l’on veuille garder son amant ou bien quitter son amant on ne doit pas agir sur le coup des émotions, autrement on risque de commettre des erreurs. J’en reviens au paragraphe précèdent. La distance va vous permettre de prendre une réelle décision pour votre bonheur et pour la suite de votre vie amoureuse. Si vous avez des enfants pas exemple vous ne pouvez pas partir du jour au lendemain pour un autre homme sans qu’il n’y ait des conséquences. Voilà pourquoi, vous ne devez pas choisir maintenant que ce soit pour continuer ou bien arrêter cette relation. Aimer son mari et son amant est compréhensible mais pour le moment il faut se recentrer sur vous et sur ce qui vous rend vraiment heureuse… L’idée est donc de prendre de recul et de profiter de l’instant tout en sortant du manque affectif liés à cette relation cachée. Carpe diem pourrait-on dire ! Amicalement Mon coach quand mon amant me manque Alexandre CORMONT Ellea quitté son mari après qu'il l'ait surpris avec un "amant".